Lundi 8 mars, RDV 18h30, Nation !

Publié le par Mobilisation pour les Droits des Femmes

Le lundi 8 mars 2010 sera l'occasion de faire entendre les voix de celles et ceux qui défendent l'égalité entre les femmes et les hommes. 100 ans après la première journée de mobilisation pour les droits des femmes (8 mars 1910), l'égalité n'est toujours pas acquise.

RDV LUNDI 8 MARS à 18h30, place de la Nation


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Les militantes d'Osez le féminisme ont réalisé un petit film que vous pouvez faire circuler :
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J
<br /> QUELLE EGALITE<br /> HOMME-FEMME ?<br /> Après les demandes de parité des femmes apparaissent les revendications des hommes pour une justice moins sexiste : ceux-ci sont en effet de plus en plus nombreux à contester les décisions prises<br /> après un divorce, pour la garde des enfants. Les récents suicides de pères privés de leurs enfants viennent relancer le débat, et ce sont cette fois, les hommes qui réclament la résidence alternée<br /> au nom de l’égalité homme-femme. Ainsi, les femmes d’un côté et les hommes de l’autre se mobilisent-ils pour la défense de l’égalité et pour faire reconnaître les discriminations dont ils se<br /> disent, les uns et les autres, victimes. Pourtant les hommes et les femmes recherchant une égalité-indifférenciation de sexe, ne seraient-ils pas à la fois responsables et victimes d’une idéologie<br /> égalitariste utopiste qui nie la différence des sexes ?<br /> Par facilité, les mâles au pouvoir ont préféré pendant des millénaires inférioriser la gent féminine qui les fascinait et les terrifiait en même temps. Les féministes ont alors eu raison de réagir<br /> contre une culture sexiste destinée à maintenir et même renforcer le pouvoir des hommes. Aujourd’hui, alors que ce sexisme apparaît à tous inadmissible, il semble que, toujours par facilité, la<br /> différence ne soit pas davantage acceptée. En effet, pour ne pas risquer de la juger supérieure ou inférieure, celle-ci est gommée. Parce que des « machos » s’en sont servis pour discriminer la<br /> moitié de l’humanité, elle est aujourd’hui déniée pour ne pas avoir à la gérer. Celle-ci est réduite au « genre », c’est à dire à la seule conséquence d’une construction sociale sexiste qui peut et<br /> doit être évitée. Il est fait abstraction d’une structuration du psychisme, différente chez la petite fille et chez le petit garçon, totalement indépendante de la culture. Il est vrai que cette<br /> différence repose sur un postulat. En effet, il n’existe aucune preuve scientifique permettant d’affirmer que la femme capable d’enfanter est vécue « toute puissante » par le petit enfant et que ce<br /> ressenti enfoui dans l’inconscient de l’humain, l’influence toute sa vie et différemment bien sûr selon qu’il est de sexe masculin ou féminin. Mais ceci est-il faux pour autant ? D’autre part qui<br /> peut affirmer le contraire ? Qui pourrait le faire dans la mesure où justement l’inconscient ne se maîtrise pas ? Alors s’il est impossible de prouver la véracité de l’un ou l’autre des postulats,<br /> ne serait-il pas plus prudent d’adopter, ici aussi le principe de précaution ? La réaction qui consiste à assimiler toute différence à une discrimination et à choisir l’utopie de l’indifférence<br /> n’est pas sans risque. L’humain, en devenant adulte, aurait peut-être intérêt à s’efforcer d’assumer et gérer le manque que génère l’altérité. Hommes et femmes pourraient peut-être alors commencer<br /> à vivre ensemble des relations plus respectueuses ?<br /> <br /> Admettre une différence des sexes n’est certes pas facile ! Ceci amène à opérer, dans la famille, des distinctions entre les pères et les mères et peut effectivement faire penser aux rôles donnés<br /> aux hommes et aux femmes par l’idéologie de la société patriarcale traditionnelle autoritaire et machiste. Pourtant le refus d’une fonction différente du père que certains veulent confondre avec le<br /> rôle sexiste et tyrannique du « père fouettard » n’est-il pas en grande partie responsable de l’effacement des pères, regretté aussi bien par les hommes que par les femmes ?<br /> L’homme se limite de plus en plus à un rôle maternant dans lequel il est souvent moins à l’aise. Il devient souvent aux yeux de l’enfant, le simple auxiliaire d’une maman qui, par ses liens avec le<br /> bébé (neuf mois de gestation…), sa nature (comment nier cette différence ?), a plus de facilité dans ce domaine. Celle qui, au nom d’une égalité-identité ne conçoit plus la nécessité de faire appel<br /> à l’homme pour être le garant de la loi, ne lui permet pas d’être vraiment écouté par l’enfant qui reste dans la fusion avec la maman perçue « toute puissante ». Il ne faut pas s’étonner alors si<br /> celle-ci peut être tentée d’écarter celui qui devient vite gênant s’il n’est pas assez performant. Ainsi, non seulement il a peu de chance d’être « inter-dicteur » et donc éducateur, mais il<br /> risque, devenant inconsistant, d’être évincé et de ne plus être en mesure de jouer le rôle affectif de papa.<br /> Cette égalité ne satisfait pas les hommes qui ne se retrouvent pas dans le nouveau rôle qu’ils se donnent ou dans lequel les mamans veulent parfois les cantonner. Elle ne donne pas davantage<br /> satisfaction aux femmes qui sont les premières à se plaindre qu’il n’y a plus d’hommes assez solides avec lesquels se confronter et sur lesquels aussi s’appuyer. Les conflits qui s’en suivent<br /> entraînent les drames que l’on connaît pour les adultes. Plus grave encore, ils privent les enfants d’une véritable éducation et fait d’eux très souvent, des enfants en manque de père et de<br /> repères, des enfants qui ayant mal intégré la loi, risquent d’avoir des difficultés à vivre en société, à apprendre à l’école etc.<br /> La lutte légitime pour l’égalité en droits ne devrait pas être confondue avec la recherche d’une société sans différence hommes-femmes. D’ailleurs, alors que l’on veut refuser toute construction<br /> sociale, l’égalitarisme ambiant ne devient-il pas ambigu ? Ainsi, comme certains le proposent, ne cherche-t-on pas, pour aller à l’unité de sexe, à guérir « l’homme malade »* pour en faire un «<br /> homme nouveau » ? Ne risque-t-on pas, alors, comme ceux qui recherchaient l’unité de race (les hitlériens) ou l’unité de classe (les staliniens), de verser dans l’utopie totalitaire et la confusion<br /> ? Nous n’en sommes pas là, mais avec l’idéalisation de l’humain androgyne ne sommes nous pas déjà un peu dans l’indifférence… ?<br /> *Elisabeth Badinter<br /> <br /> Jean GABARD auteur de : Le féminisme et ses dérives Du mâle dominant au père contesté, Les Editions de Paris http://www.jeangabard.com<br /> <br /> <br /> <br /> Jean GABARD<br /> Thorée 42520 Maclas Fr.<br /> http://blogdejeangabard.hautetfort.com<br /> http://www.jeangabard.com<br /> jean.gabard@gmail.com<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Rejoignez-nous maintenant pour donner du pouvoir aux femmes Afghanes<br /> www.womeninafghanistan.ning.com<br /> <br /> <br />
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